Luboboule à facettes

Le Luboboule a rendu hommage à la reine du disco, Donna Summer, ce dimanche dans le bois de Vincennes, dans une ambiance plus « baseball et merguez » que « fièvre du samedi soir ». Au milieu des tas de terre battue et des carcasses de bosbleighs, sur un terrain original calé entre le stade Pershing et l’INSEP, les ambassadeurs du S.L.I.P. ont recruté parmi les vétérans du championnat d’Ile de France de baseball.

Début de journée délicat pour Gwen la Foudre et Bernie Hancock coincés un bon moment entre 2 stations de métro sur la ligne 1. Enfin arrivés au terminus, et ne voyant aucun bus à l’horizon, les luboulistes se lancent dans une grande marche à travers le bois de Vincennes.
Sur le chemin, ils croisent trois auto-entrepreneuses, court-vêtues, originaires d’Europe de l’Est. Bien que fort avenantes, aucune d’entre elles n’est disponible pour une partie. Les représentants du S.L.I.P. reprennent alors leur route.

Arrivés au stade Pershing, haut lieu du baseball francilien, les deux compères affamés se ruent sur le BBQ tenu par les Patriots de Paris. Tout en dégustant des grillades, ils assistent à la large victoire des locaux contre les Pharaons d’Evry.

Improbable terrain péri-urbain : le luboboule prospère.

Rassasiés, ils invitent joueurs et spectateurs à s’initier au meilleur jeu de boules au monde. Deux volontaires répondent à leur appel : Dams Ram et PMD, deux légendes du baseball parisien. Le président du S.L.I.P. en personne sera leur adversaire.

Profitant de son expérience, Gwen la Foudre remporte la partie. Mais, en proposant une belle résistance, Dams Ram et PMD ont prouvé que la reconversion du baseball vers le luboboule était tout à fait envisageable.

Podium du Trophée Donna Summer : Gwen, Pierre et Dams.

About the Author: Gwenny Powers

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